Voilà le message que j’ai reçu ce matin :
« Mes chers enfants,
Je suis bien triste mais j’ai du agir ainsi car vous refusiez de comprendre.
J’avais pourtant tout essayé : mes colères, mes pleurs, mes cris… J’essayais de vous montrer que j’avais mal au fond de mes entrailles, de mon âme, dans mon corps.
Mais vous n’avez pas compris mes mauvaises humeurs : mes orages devenus ouragans, mes colères devenues foudres, mes humeurs devenues volcans, mes feux dévorants…
Puis, j’ai enfin admis qu’il fallait que je vous atteigne dans votre chair pour que vous compreniez.
Alors pardon mes enfants mais j’ai du faire comme autrefois avec la peste et le choléra… Le Corona virus est le seul moyen que j’ai trouvé pour arriver à rouvrir vos cœurs fermés, arides, vides d’amour.
J’ai peut-être réussi là où j’avais échoué jusqu’ici :
Vous trouvez un sens à votre vie dans la vraie vie. Même si, dans un premier temps, vous n’avez pensé qu’à vous précipiter vers vos temples dédiées à vos nourritures matérielles, vous êtes parvenus à retrouver le goût des autres, de la vie en commun dans ses gestes les plus humbles.
Vous commencez à ne plus être centrés sur vos égos démesurés pour comprendre que, seuls, vous n’êtes rien, qu’en ne me respectant pas c’est vous que vous détruisez et que le prix à payer pour votre égoïsme, votre suffisance, votre mépris, votre absence de reconnaissance, ce prix sera toujours plus fort.
Vous comprendrez un jour (quand vous serez adultes) que vous devez me respecter car je vous donne la vie, je vous porte, je vous nourris, je vous fais vivre.
En me détruisant, en ne me respectant pas, c’est vous que vous ne respectez pas et que vous détruisez.
L’un d’entre vous, il y a longtemps, avait rapporté les propos d’un Autre qui avait dit « Aimez- vous les uns, les autres ». Celui-là avait dit aussi « Les derniers seront les premiers ». Observez comme vous remerciez aujourd’hui ceux que vous ne voyiez même pas hier ?
Vous commencez à entendre que courir après la gloire, la renommée, l’argent… n’est pas le plus important dans la vie.
Vous commencez à comprendre que, lorsque vous mourrez, tout ce qui brille ne vous suivra pas dans la tombe.
Je vous parais sans doute injuste mais pensez aux maux que vous m’avez fait subir et que je subis encore. Aujourd’hui, je recommence à respirer… Vous aussi, vous entendez de nouveau le chant des oiseaux, vous faites attention à ceux qui vous entourent jusqu’à sourire aux chats et aux chiens qui passent, vous respirez calmement devant un coucher de soleil, vous appréciez même le silence… Vous retrouvez le sens de l’essentiel, l’Amour.
Voilà, mes chers enfants ce que je voulais que vous sachiez et j’espère que vous commencez enfin à entendre, à comprendre, en vous regardant, en vous écoutant, en vous aidant, les uns, les autres.
Nous sommes UNIS pour le meilleur et pour le pire : CE QUE VOUS FAITES A LA TERRE, aux êtres qui la peuple, C’EST À VOUS QUE VOUS LE FAITES.
Votre Terre-Mère qui vous aime et vous aimera toujours. »
Voilà, j’ai transmis le message. Faites en ce que vous voulez…
Bon courage et n’oubliez pas : notre Terre est une mère très belle et très bonne pour qui sait l’aimer, la respecter, elle et tous ses enfants.