Seul l’avenir nous dira si les modifications tous azimuts voulues par notre gouvernement sont ou non bonnes pour tous.
Les modes amiables y sont favorisés dans le but évident de diminuer la charge financière que représente actuellement la Justice. En diminuant le nombre des tribunaux, des magistrats, des avocats, du personnel des Tribunaux et, dans le même temps, en diminuant les pouvoirs du Parlement, ceux des contre-pouvoirs comme la Presse (Droit à l’information), nous ne pouvons qu’imaginer les conséquences d’un chambardement qui paraît inéluctable…
Alors ? ADAPTEZ-VOUS !
Je le dis et je le répèterai tant que cela sera nécessaire à vos oreilles qui ne veulent pas entendre :
Si nous restons dans cette torpeur de la routine, de l’ancien modèle, nous sommes une espèce en voie de disparition !
Pour ne pas disparaître en laissant le champs libre à toutes les dérives totalitaires, nous n’avons qu’une possibilité : Nous adapter, nous transformer, apprendre d’autres façons de travailler, acquérir d’autres outils, adopter d’autres réflexes comme la Médiation, la Négociation, le Processus collaboratif, la Procédure participative, la Conciliation, l’Arbitrage… Ils font partie des outils auxquels nous devons nous former pour en disposer dans notre trousse à outils comme d’un couteau suisse ou d’un tourne-vis multifonctions.
Et… Nous devons aussi savoir les utiliser par internet ! J’entends d’ici les cris d’orfraies de mes confrères avocats et médiateurs : « On ne peut faire de la vraie médiation qu’en présence des participants ! »
La médiation par internet peut être efficace si on laisse la porte ouverte à la présence des participants quand cela s’avère nécessaire. La visio-conférence est un excellent outil pour utiliser un mode pacifique de règlement du conflit. Vous pourrez y entendre, y voir les réactions, les non-dits, sur le visage des participants, comme si vous étiez en leur présence.
Nos métiers de juristes changent et doivent évoluer s’ils veulent perdurer et si nous voulons rester les garants de la Justice et de la Paix.
Alors, quand vous y mettez-vous ?
Certes, rien n’est simple :
Il est difficile de se défaire de ses vieux réflexes. Difficile de ne plus être celui qui est le seul à savoir, qui a le pouvoir.
Pourtant nous devons nous rendre à l’évidence, avec internet, nos clients savent déjà tout : « J’ai lu sur internet…. ». A quoi donc servons-nous ? Les clients ne nous respectent plus, nous n’avons que fort peu de reconnaissance au regard de notre savoir, notre travail. La plupart d’entre nous, ne vit plus de notre métier.
En réglant les conflits de façon pacifique, nous retrouverons respect et reconnaissance pour nos professions. Nous travaillerons autrement que dans l’urgence et la crainte de ne pas gagner une affaire ou de ne pas juger comme il faut. Comme avocat, nous n’en gagnons que 50 pour cent de toutes façons !
REFLECHISSEZ !
Avec les MARC nous gagnons le respect, la confiance des participants, nous leur apprenons à régler leur différend autrement que par la guerre, à conserver des relations ou du moins à se quitter dans des conditions acceptables pour tous ! Pouvez-vous obtenir ce résultat en vous battant pour vos clients dans les prétoires ?
Avec la médiation, 70 à 80 pour cent des affaires sont réglées au bénéfice de tous !
Obtenez-vous un juste « salaire » pour ce dur labeur ?
Mon propos peut paraître trivial mais il est clair…
Mettez en vis-à-vis le coût de votre travail tel que vous le vivez aujourd’hui et celui de votre travail s’il était fait avec la médiation :
- Votre coût horaire idéal
duquel vous retirez celui de votre cabinet, le temps passé sur un dossier en recherches juridiques, les frais de secrétariat, les déplacements multiples voire inutiles, les attentes interminables dans le prétoire, les charges de votre cabinet…
Et vos 35 h sont terminées… Mercredi ! Sans parler des nuits sans sommeil et des week-ends pourris à cause de certains dossiers ou de confrères qui concluent à la dernière minute…
- Votre coût horaire idéal (le même que plus haut)
duquel vous retirez les frais de secrétariat pour la prise de rendez-vous et la frappe du protocole d’accords éventuel, la part revenant au dossier de vos charges de cabinet…
Vous pourrez encore réfléchir à certains dossiers entre deux rendez-vous mais plus avec le même stress, la même angoisse.
Résultat :
- Vous perdez moins de temps car au lieu d’avoir un dossier qui coûte cher en temps et en argent, autant pour votre client que pour vous…
- vos dossiers en médiation dureront au maximum 6 mois, donc plus rapides et moins onéreux, autant pour votre client que pour vous avec en outre la satisfaction du travail bien accomplie et la gratitude des participants.
- Pour un magistrat le dossier résolu par une médiation compte autant que celui sur lequel il va trimer pendant des heures pour rendre son jugement (s’il le peut, étant donnée la pression exercée sur lui pour qu’il rende un maximum de dossiers en un minimum de temps…)
Je suppose que vous avez rapidement fait vos calculs ?
Accompagner vos clients, les « justiciables » (je déteste ce mot, il donne l’impression que ce sont tous des coupables) en médiation, en connaissant la matière et la médiation, vous permettra d’obtenir plus de résultats satisfaisants pour tous, en un temps plus beaucoup plus court et à un coût moindre que celui d’un procès.
Vos clients seront reconnaissants car ils ne perdront plus leur temps et leur argent en veines querelles qui détruisent leurs réseaux d’influence et leur réputation ou permettra de garder des liens qui restent inaliénables dans une famille puisque, sauf accident, les enfants seront toujours ceux de ses membres qui devront continuer de se rencontrer lors des mariages, naissances et enterrements qui jalonnent la vie. Ils seront à nouveau pris pour des êtres humains et pas des numéros ou « un point de droit ».
Vos clients, les participants seront satisfaits, vous en serez mieux considérés, appréciés et respectés et RECONNUS. Et l’Etat « économisera » nos sous !
C’est là un des bénéfices de la Médiation et des MARC : Tout le monde est gagnant !
Alors les différents Modes de Prévention et de Règlement des Conflits, vous vous y mettez quand ?